FONCTION PUBLIQUE : ZADY GNAGNA SALUE LES REFORMES ENGAGEES CES DERNIERES ANNEES

Le Premier responsable de la Plate forme des fonctionnaires de Cote d’ ivoire  était face à la presse récemment a son  siège  à Cocody Deux Plateaux, pour faire un tour d’horizon des acquis, mais surtout des  chantiers des revendications  non encore obtenues par les fonctionnaires.

A cette occasion, Zady Gnagna  s’est félicité des avancées et des acquis sur la question des paiements des stock d’arriérés de salaires des fonctionnaires, le déblocage des avancements , l’ intégration des journaliers a la fonction publique, la mise en place du regime de retraite complémentaire.

S’ exprimant  la couverture maladie universelle (CMU) , Zady Gnagna a dans son intervention  demandez aux travailleurs ivoiriens  d’ adhérer pleinement au projet, tout en rappelant que    cette assurance est obligatoire  et  permet à tous les ivoiriens d’ avoir une prise en charge médical pour mieux se soigner «  La CMU  est une bonne initiative qui va permettre de résoudre beaucoup de problèmes,  je demande aux fonctionnaires d’ allé se faire enrouler s’ est dans leur intérêt  » a t’ il declaré

S’ agissant  du  recrutement des journaliers a la fonction publique  , Zady Gnagna  a salué cette initiative .  «  Ca été notre lutte c’ est dernière années  , c’est le sens  de la solidarité syndical , leur intégration était nécessaire , nous souhaitons que l’ Etat continue sur cette lancé , parce que ces journaliers dont on parle  travaillent  pour l’ Etat mais ils n’avaient  pas de statut , il était donc important que leur situation soit régulariser . Parce que d’ avant d’ aller chercher des gens ailleurs il faut d’ abord prendre ceux qui sont là et qui connaissent déjà le travail. Mais ce que nous demandons c’  est que  leur recrutement se fasse dans la transparence. Seul les vrais journaliers doivent être recrutés ».

Sur la question  de la mutuelle des personnels du ministère de l’ éducation national et de l’ enseignement technique de Cote d’ Ivoire Mupemenet –ci),  il a rappelé que cette mutuelle date de l’ époque du ministre Amani N’ Guessan Michel . Apres plusieurs péripéties  la mutuelle a commencé à fonctionner   en 2014. Nous avons réussi a mobiliser  nos camarades qui étaient retissant à l’époque à adhérer à  cette mutuelle . Nous leur avons dit que la mutuelle leur appartenaient. Et c’ est comme ça quand peu de temps on a réalisé de grandes choses et nous avons réussi à mettre en place cette grande mutuelle . Elle a fonctionné normalement jusqu’ au 15 avril 2019, ou il y  a eu une assemblée générale   et  des problèmes sont survenus  entre nous  et un de nos camarades qui  a préférer  confié la mutuelle au ministère .  J’etais toujours membre du conseil mais j’ ai préféré démissionner parce que nous avions  toujours voulu garder cette esprit d’autonomie qui a guider la création de la mutuelle.

Nous avons donc créé une nouvelle mutuelle , la mutuelle autonome des enseignants de Cote d’ Ivoire   (MAECI) qui a tous ses papiers et qui  fonctionne correctement.  Les enseignements y adhèrent pleinement à l’esprit de cette nouvelle mutuelle qui fonctionne de façon autonome comme son nom l’indique » a t’ il fait savoir.

Par ailleur l’ ex vice president de Mupemenet ci a tenu a réagir sur le décès de l’ ex Premier  Ministre Amadou Gon . « Le décès du Premier ministre  nous a vraiment peiné , il a réalisé des choses vraiment  importantes pour les fonctionnaires  ivoiriens . Sur les 5 points de revendications tous les 5 points ont été acceptés  Soit près de 300 milliards c’ est du jamais vu .  Nous regrettons son décès parcequ’ on avait fini par établir des relations au-delà même du conflit , il m’ appelait son ami personnel . C’est vrai qu’ on a eu un choc mais après quand il a compris le bien fondé de notre lutte , des revendications ,   on est devenu des amis, son décès est une grand perte pour le monde du travail , pour le monde syndical » a t’ il dit .

Pour terminer Zady Gnagna a salué les réformes initiées    par l’ Etat pour l’ amélioration des conditions de vie   des fonctionnaires tout en indiquant que beaucoup de choses restent a faire .

« Je  voudrais  saluer  tous les reformes entrepris ces dernières années pour le bien etre des fonctionnaires  , mais beaucoup reste encore  à faire , aujourd hui beaucoup de fonctionnaires vivent dans la pauvreté , certains vivent dans une extrême pauvreté pendant que d’ autres sont surendettés . l’ Etat doit bien faire quelle que chose . D’ ailleurs nous comptons demandé à l’Etat de nous payer un treizième mois  . Parce que le mois de décembre est une source de pauvreté pour les fonctionnaires. parce que quand le fonctionnaire ivoirien reçoit son salaire de décembre souvent le 19 du mois ; c’est avec  ce même salaire qu’ il fête  les 4  fêtes  du mois de décembre  et en plus il doit payer les factures , le loyer et après il ne lui reste plus rien il est obligé d’ aller prendre un prêt  . Alors que si on paye un 13 eme mois ca pourra permettre de régler beaucoup de choses ,  nous sommes ouvert au dialogue sur cette question . De même il faut relever l’indice référentiel de base  qui permet de calculer le salaire du fonctionnaire , il est à 233 , 457 depuis des décennies  ;  nous estimons que c’ est pas normal  . Ensuite il faut revaloriser toutes les allocations,  familiales  et revoir  certains impôts sur le salaire,  qui sont pour nous inutiles . Nous pensons que  certains impots sur le salaires doivent etre supprimés. Il faut également  relever  les accessoires  sur le salaire notamment les indemnités. Il nous faut un  autre forum sur le dialogue social pour parler de la situation des travailleurs et des fonctionnaires » a t’ il fait savoir.

Il faut rappeler que les deux protocoles d’accord signés en 2017 entre les syndicats et l’ Etat portaient  l’un, sur la trêve sociale et l’autre, sur les revendications syndicales entre autres la modification de certaines dispositions de l’ordonnance 2012/303 du 4 avril 2012 portant régime des pensions gérées par la CGRAE, l’intégration de 1800 agents journaliers à la Fonction Publique, la liberté syndicale, l’autorisation des précomptes syndicaux à la solde, le paiement de la bonification indiciaire à certains fonctionnaires ne bénéficiant pas d’une grille particulière ainsi le paiement des arriérés des différentes mesures de revalorisation salariales actées depuis 2007, estimés à 249.5 milliards de FCFA.

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